A l’écoute de nos maux
Et si l’on regardait nos maux de plus près?
Quelle couleur je leur donnerais? Le noir est la couleur qui est choisie pour décrire ces états douloureux. Nous laissons courir le pinceau sur la feuille dans un mouvement vif et rapide pour la plupart, comme pour se décharger de ces douleurs physiques ou psychiques qui ne demandent qu’à se libérer. Elles sont regardées de près, considérées et représentées telles qu’elles sont ressenties.
Pas de musique pour accompagner ce moment. Juste être attentif à son état émotionnel et physique du moment.
la fabrication du baume…
Choisir la couleur qui répond à ce besoin d’apaisement, de réconfort, de consolation, de soin… le jaune, le rouge et le blanc sont mélangés avec douceur. Le baume n’a plus qu’à être appliqué.
Le rouleau caresse lentement et délicatement la noirceur exprimée, plusieurs couches seront parfois nécessaires mais le bien-être devient palpable.
Une musique calme s’invite dans ce moment, pour contenir, envelopper et apporter un certain réconfort. Le processus s’accompagne d’une attention à sa respiration, ressentir les différentes actions dans son corps et constater avec bonheur le bien-être qui s’installe.
Puis contempler son oeuvre, revivre le processus mentalement et se laisser remplir par la douceur qui émane de sa création.
Si les personnes sont souvent tentées de se débarrasser de leur oeuvre en fin de séance, celle-ci repart avec son créateur, symbole d’une réparation où la création est venue sublimer la douleur.





