C’est par la lecture d’un poème sur le printemps que démarre notre séance. Il est question de parfum, d’arôme qui flotte dans l’air, d’effluve qui flatte le flair… Les résidents relèvent très vite tout les mots qui ont trait aux odeurs.… Si le poème donne déjà le ton, nous allons poursuivre l’enivrement en humant des parfums. Les parfums circulent d’une personne à l’autre, un petit pschit par ci, un autre par là, j’observe les résidents humer avec bonheur l’odeur qui « exalte les sens ». J’invite chaque résident à dessiner des fleurs au pastel gras puis à déposer le parfum de son choix sur les fleurs. Un nouveau pschit d’encre et voilà les fleurs qui émergent, comme par magie, diffusant avec elles un doux parfum fleuri. Le poème ne ment pas, chacun semble « revigoré rien qu’à sentir cette fragrance ». La chanson de Léo Ferré, « C’est l’printemps », participe à la joie et au bien-être du moment. Chacun donne un titre à ce bouquet fleuri parfumé et les cahiers se referment, emmagasinant avec eux ce parfum de printemps…
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