Le printemps arrive et les arbres en fleurs vont être prétexte à fleurir la résidence. Je propose aux résidents une création à 4 mains : parer de pétales en papier des branches dessinées sur de grandes feuilles.
La création à quatre mains va offrir une expérience profondément humaine et bénéfique. Ce processus collaboratif favorise le lien social, souvent fragilisé avec l’âge, en instaurant un dialogue non verbal à travers la matière et les gestes partagés. Il stimule la mémoire, la motricité fine et l’estime de soi, tout en valorisant le vécu et la créativité de chacun. La co-création devient alors un espace de confiance, d’écoute et de bienveillance.
Mais avant cela, intéressons-nous aux haïkus!
Un haïku est un court poème d’origine japonaise, généralement composé de 3 vers. Il suit souvent la structure de 5 syllabes / 7 syllabes / 5 syllabes. Le haïku vise à capturer un instant éphémère, souvent lié à la nature, une émotion subtile ou une observation du quotidien. Il suggère plus qu’il ne dit, avec beaucoup de simplicité et de profondeur.
L’objectif de cette séance est d’offrir un espace d’expression poétique et sensorielle en utilisant le haïku comme moyen de connexion à soi et à la nature, tout en stimulant les capacités cognitives, émotionnelles et créatives des résidents.
Je propose aux résidents de lire à voix haute quelques haïkus que j’ai sélectionnés sur le thème du printemps. Le haïku capture un instant de vie éphémère tout comme une fleur qui éclot au printemps. En lisant des haïkus sur cette saison, les résidents plongent dans la douceur du renouveau, des sensations simples et poétiques. Nous passons à la création, les binômes se partagent la tâche, coller les pétales, colorier le coeur, coller les feuilles.
Les créations prennent place sur les murs du salon comme dans une galerie où le visiteur découvre d’une oeuvre à l’autre un message dont la poésie fait écho à la création.








